DES MILLIARDS DE MIROIRS

Flblb / Romans Graphiques

ROBIN COUSIN

Le monde est au bord de l’ef­fon­dre­ment, les derniers mammi­fères s’éteignent peu à peu et l’hu­ma­nité elle-même se résigne à sa propre dispa­ri­tion, quand une décou­verte inat­ten­due provoque un sursaut mondial…

 

Robin Cousin est né en 1984. Enfant, il bidouillait des robots à partir d’al­lu­mettes et de voitures télé­gui­dées, écri­vait des scéna­rios qu’il décli­nait en pièce radio­pho­nique, en bandes dessi­nées ou en films avec ses cousins et de la pâte à mode­ler. Tout le monde lui disait qu’il fallait choi­sir une seule de ces choses pour en faire son métier. Après avoir essayé les arts appliqués et l’ar­chi­tec­ture d’in­té­rieur, il finit par choi­sir la bande dessi­née. La bande dessi­née c’est très complet : il faut savoir faire un peu de dessin, un peu de couleurs, un peu d’écri­ture, un peu de mise en scène, un peu de jeu d’ac­teur. Après cinq années aux Beaux-Arts d’An­gou­lême, il a même écrit son mémoire de master là-dessus. Plus tard, il monte avec des amis les éditions Les Machines et coor­ga­nise le F.OFF d’An­gou­lême. En 2013, après une rési­dence à la maison des auteurs d’An­gou­lême, il publie Le Cher­cheur fantôme (qui reçoit le Prix de la fiction scien­ti­fique en 2015), décla­ra­tion d’amour à la recherche scien­ti­fique et au regard poétique qu’elle offre sur le monde.

En 2017 sort Le Profil de Jean Melville « un thril­ler palpi­tant qui inter­roge sans mani­chéisme les enjeux de la tech­no­lo­gie dans la sphère privée. » (Les Inrocks) et reçoit le Prix Révé­la­tion ADAGP / Quai des Bulles (et fait partie de la sélec­tion offi­cielle du FIBD d’An­gou­lême 2018). Un ordi­na­teur peut-il imiter un être humain ? Quels pouvoirs sommes-nous prêts à délé­guer aux machines ? Voilà les ques­tions qui l’em­pêchent de dormir.